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Phytothérapie pour chevaux : bienfaits et conseils

La phytothérapie, qui provient des mots grecs phyton signifiant plante et therapeia signifiant traitement, consiste à utiliser les propriétés des plantes pour soigner les animaux, notamment les chevaux. Cette pratique ancestrale a su se moderniser et s’intégrer aux soins vétérinaires pour offrir des alternatives naturelles aux traitements conventionnels.

La phytothérapie, qui provient des mots grecs phyton signifiant plante et therapeia signifiant traitement, consiste à utiliser les propriétés des plantes pour soigner les animaux, notamment les chevaux. Cette pratique ancestrale a su se moderniser et s’intégrer aux soins vétérinaires pour offrir des alternatives naturelles aux traitements conventionnels.

Les différentes formes de phytothérapie pour chevaux

La phytothérapie stricte : extraits de plantes

La phytothérapie stricte est la forme la plus traditionnelle. Elle consiste à utiliser les extraits des différentes parties de la plante (racines, feuilles, fleurs, ou parfois la plante entière) après qu’elles aient été séchées à maturité. Une fois récoltées, les plantes sont soumises à des méthodes d’extraction comme la macération, l’infusion ou la décoction pour en tirer leurs principes actifs. Ces extraits sont utilisés sous forme de tisanes, de cataplasmes ou de poudres.
Les plantes les plus courantes dans cette catégorie sont l’ail, l’aloé vera, ou encore le cassis, qui offrent tous des bienfaits reconnus sur la santé des chevaux.

La gemmothérapie : le pouvoir des bourgeons

La gemmothérapie est une autre branche de la phytothérapie qui repose sur l’utilisation des bourgeons de plantes. Ceux-ci sont récoltés juste avant leur éclosion et mis en macération alcoolique.
Très concentrés, ces extraits nécessitent des doses plus faibles, mais leurs effets
sont puissants. Les bourgeons contiennent une forte concentration de principes actifs, idéaux pour traiter une large gamme de troubles, allant des problèmes articulaires aux troubles digestifs.
Par exemple, le bourgeon de cassis est souvent utilisé en gemmothérapie pour ses propriétés anti-inflammatoires et son action bénéfique sur la circulation sanguine.

L’aromathérapie : l’utilisation des huiles essentielles

L’aromathérapie est une forme de phytothérapie qui utilise les huiles essentielles obtenues par distillation des plantes. Ces huiles sont très concentrées et puissantes, et doivent être utilisées avec précaution.
Selon la pathologie et la race du cheval, l’utilisation d’huiles essentielles peut se faire par voie orale, cutanée, en inhalation ou même en diffusion. Certaines huiles essentielles, comme l’huile de lavande ou de camomille, sont couramment utilisées pour apaiser le cheval en cas de stress ou d’anxiété.
Cependant, leur utilisation doit toujours être précise et adaptée aux besoins spécifiques du cheval.

Les bienfaits de la phytothérapie pour les chevaux

La phytothérapie offre une grande variété de bienfaits pour la santé des chevaux, en agissant à la fois sur le plan physique et mental. Voici quelques exemples de plantes couramment utilisées et leurs effets.

L’ail : pour la santé cardiovasculaire et la prévention des insectes

L’ail est une plante aux multiples vertus. Elle est connue pour ses effets bénéfiques sur la circulation sanguine, en préservant la santé des vaisseaux sanguins et en luttant contre l’hypertension artérielle.
En outre, l’ail est un excellent répulsif contre les insectes, car l’odeur dégagée par le cheval change et repousse les mouches et autres parasites.

Les algues : pour la digestion et la qualité du pelage

Les algues, notamment celles riches en alginates et en iode, sont d’excellents alliés pour améliorer la digestion et la santé intestinale des chevaux. Elles sont également bénéfiques pour le pelage et les crins, en les rendant plus brillants et sains.
À noter : leur effet laxatif doux peut aussi aider à soulager la constipation chez les chevaux.

L’aloé vera : un soin réparateur pour la peau des chevaux

L’aloé vera est largement utilisé dans le domaine vétérinaire pour traiter les brûlures légères et les plaies. Ses propriétés hydratantes et cicatrisantes en font un remède de choix pour traiter les affections cutanées, comme les dermatites.
De plus, l’aloé vera peut également être utilisé pour traiter les ulcères gastriques, offrant ainsi un soulagement aux chevaux souffrant de troubles digestifs.

Le chardon-marie : pour soutenir le foie

Le chardon-marie est particulièrement apprécié pour ses propriétés hépato-protectrices. Il est utilisé pour traiter les troubles digestifs liés à une insuffisance de production de bile et pour soutenir la fonction hépatique en cas d’hépatites aiguës ou chroniques.

L’échinacée : pour stimuler le système immunitaire

L’échinacée est une plante très efficace pour renforcer les défenses immunitaires des chevaux. Elle est fréquemment utilisée pour traiter les infections respiratoires et pour favoriser la cicatrisation des plaies en stimulant la production de collagène. Sa capacité à inhiber la prolifération des bactéries en fait une alliée de taille pour prévenir les infections.

L’harpagophytum : pour soulager les douleurs articulaires

L’harpagophytum, ou « griffe du diable », est un anti-inflammatoire naturel particulièrement efficace pour soulager les douleurs articulaires et musculaires, notamment celles liées à l’arthrose. Il peut aussi être utilisé pour traiter les troubles digestifs, tels que les ballonnements et les flatulences, et même pour soulager les douleurs tendineuses.

La valériane : un apaisant naturel pour le stress

La valériane est un excellent remède pour gérer le stress et l’anxiété des chevaux. Elle est souvent utilisée pour calmer les chevaux nerveux avant un transport ou un événement stressant, comme une compétition. Sa capacité à détendre le cheval en fait une plante incontournable pour une gestion naturelle du stress.

Quelques précautions à prendre avec la phytothérapie équine

Bien que la phytothérapie soit une approche naturelle, elle doit être utilisée avec prudence. Il est important de ne pas oublier qu’il existe des interactions possibles entre les plantes et les médicaments conventionnels.

Important : en cas de traitement médicamenteux, il est essentiel de consulter un vétérinaire avant d’adopter un traitement à base de plantes.

De plus, les plantes utilisées doivent être exemptes de pesticides, d’herbicides et de métaux lourds pour garantir leur qualité et leur efficacité.