Protéger son cheval des insectes durant l'été
La saison des moments de détente et d’activités en plein air avec nos compagnons équins approche. L’été est en effet synonyme de balade, de grand galop sur la plage et de longs instants au près.
Néanmoins, la période estivale s’accompagne d’une présence massive d’insectes piqueurs : mouches, moucherons culicoïdes et simulis, taons, mouches araignées alias “mouches plates” et stomoxys calcitrans.
De nombreux nuisibles qui parfois peuvent être porteur de maladies graves.
Quelles solutions pour protéger mon cheval efficacement des piqûres d’insectes ?
Une écurie et un paddock propre
L’hygiène de l’environnement dans lequel évolue votre cheval est primordial (été comme hiver d’ailleurs).
L’objectif est de créer un lieu inhospitalier pour ces indésirables en enlevant régulièrement les excréments et en nettoyant les mangeoires.
Les insectes sont attirés par les odeurs et la nourriture en décomposition : assurer une propreté constante est donc essentielle au bien-être du cheval.
Utiliser des répulsifs pour insectes adaptés au cheval
Les produits anti-parasitaires conçus spécialement pour les chevaux sont d’excellents moyens de dissuasion.
Bon à savoir : vous pouvez appliquer le répulsif pour insectes sur le corps de votre cheval, principalement sur les zones sensibles comme la tête, le cou et ses membres.
Opter pour des équipements de protection contre les insectes
En plus des répulsifs, vous pouvez protéger votre cheval des piqûres d’insectes grâce à des couvertures spécifiques.
Bon à savoir : favorisez des couvertures légères et respirantes, comme les chemises en nid d’abeille, pour ne pas nuire au bien-être de votre cheval.
Lors des sorties, vous pouvez compléter l’équipement par des guêtres anti-mouches afin de prévenir votre cheval de toute piqûre ou morsure.
Choisir des solutions naturelles pour protéger votre cheval des insectes
L’ail est un remède naturel pour éloigner les nuisibles de votre compagnon équin. La gousse d’ail modifie l’odeur corporelle du cheval lui permettant ainsi d’éloigner tout type d’insecte.
Bon à savoir : en plus d’être un répulsif naturel, l’ail est excellent pour la circulation sanguine.
Vous pouvez également vous tourner vers les huiles essentielles, leurs vertus ne sont plus à prouver.
Les huiles essentielles de Lavande aspic (Lavandula spica), d’eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) et de géranium (Pelargonium x asperum cv Egypte) sont de très bons répulsifs pour les chevaux.
Il est possible de diluer les huiles essentielles avec une huile végétale telle que l’huile de Neem. Elle empêche le développement de parasite externe en bloquant la métamorphose des larves. Très riche en acide oléique, l’huile de Neem est un ingrédient de choix pour les soins externes destinés aux peaux sensibles et aux shampoings anti-parasites.
L’aménagement du pré en été
L’été, la chaleur favorise l’arrivée massive des insectes. Au pré, votre cheval peut très vite être dérangé par ces nuisibles.
Pour assurer son bien-être et lui permettre de profiter du pré, assurez-vous de lui offrir des coins ombragés, sous les arbres ou sous un abri adapté.
Bon à savoir : les insectes sont moins actifs la nuit. Si vous le pouvez, aménagez les horaires de sortie au pré tôt le matin.
Offrez une douche à votre cheval
En plus d’être un moment agréable, la douche permettra d’enlever la sueur qui attire les insectes après un effort. L’idéal est de laver votre cheval avec un shampoing anti-insectes.
Attention au choc thermique en cas de très forte chaleur : privilégiez une serviette en micro-fibres mouillées posée sur le corps de votre cheval.
Avoir confiance en votre cheval
Toutes ces solutions ne font que renforcer les propres moyens de défense de votre cheval contre les insectes. En effet, le cheval dispose de ses propres mécanismes de lutte assez efficaces : mouvements brusques, départ au galop, frisson des muscles peauciers, balancement de sa queue et tête-bêche avec un congénère pour chasser mutuellement les mouches.
Qu’est ce que le muscle peaucier chez le cheval ?
Les muscles peauciers sont étalés immédiatement sous la peau, ils sont chargés de mouvoir. Au moins une de leurs extrémités est attachée au derme. D’autres sont dépourvus de toute connexion squelettique et s’intègrent à l’hypoderme par toute leur surface, constituant ainsi un véritable pannicule charnu.
Très sensibles, ils frissonnent dès qu’un insecte se pose sur le cheval afin de le chasser.
La connaissance des muscles du cheval permet d’assurer son bien-être au quotidien. Consciente de cet enjeu, Julia Prével vous propose son livre « Myologie du cheval, muscle par muscle » pour découvrir de manière ludique et visuel l’anatomie détaillée de votre monture.